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Musiques, Films, lectures, découvertes, redécouvertes d'artistes, de groupes d'albums musicaux

16 Jul

Jeanne Benameur : Laver les ombres – 2008

Publié par obiwanagain  - Catégories :  #Livres

9782742777013

 

Une fois n’est pas coutume, ce ne sera pas un coup de cœur, mais un coup de déception. Eh oui ! On ne peut pas voir tous les jours et à chaque écoute ou lecture, une grande satisfaction.

Tout commence simplement.

Voici un auteur que je ne connaissais pas. Le hasard d’un moment….un livre posé sur une table de présentation d’une Médiathèque. Et voilà…..Je me dis : « Au hasard, je prends ce bouquin, je verrais bien…. »

Jeanne Benameur est un ancien professeur de Lettres, d’abord auteur de roman jeunesse, elle élargit ensuite sa panoplie.

Voici donc ce livre que je pris en main : « Laver les ombres » publié en 2008. Que cela veut il bien dire ? Un titre pareil ! Pourquoi ?

« Laver les ombres » veut dire, en photographie, « mettre en lumière un visage pour en faire le portrait ». Mais comme tout le monde le sait, une photo peut être bien souvent ratée.

 

En présentant ce livre en deux tableaux, nous allons vivre l’histoire de Léa, une danseuse, amoureuse de Bruno, un peintre. Cette danseuse va nous parlé de son corps, du fait d’en être maître (parallèle entre la danse et la pose pour un tableau).

Mais, un jour, sa mère l’appelle et veut lui parler.

Sur l’autre tableau, nous vivons l’histoire de Romilda, vivant en Italie dans les années 40…

 

Vous l’aurez compris, il ne se passe pas grand-chose…Rien de bien palpitant. Jeanne Benameur n’a pas les bons mots pour nous emmener, nous captiver. Elle se lance dans une série de parallèles (dont un exemple déjà cité), ratée, entre la vie actuelle de Léa et le passé de sa mère (eh oui il s’agit de sa maman, surpris ??? Vraiment ??? Non bien sûr !) entre autres…..

De fait, l’auteur tombe dans du mélo avec une intrigue pratiquement inexistante.

Parlons aussi d’une écriture trop simpliste. Une impression pour ses innombrables phrases courtes qui se succèdent, d’une récitation à l’école. Vous savez ; quand on apprenait par cœur le texte mais sans en comprendre le sens. Du coup on déballait tout comme une machine. Ici, c’est pareil.

On lit mais c’est mécanique, on ne ressent rien, même si Jeanne Benameur essaye de nous détailler les sensations, les pensées des protagonistes. On n’est pas touché car ce style employé est inadéquate et nous détaille du vécu qui ne nous parle pas car ce sont des choses que nous n’avons jamais ressentis tant les images employées sont incompréhensibles.

 

Après cette lecture, je vois apparaitre le « lectorat » de ce roman, des lecteurs ayant besoin de mélo, de sensualité, de poésie.
Mais cette poésie, lorsqu’elle est présente sombre dans la niaiserie et ressemble terriblement à ces poèmes que nous avons essayé d’écrire pour une majorité, lorsque nous étions au Collège, sur une page de notre cahier de texte. C’est dire….


L’auteur a-t-il oublié qu’il s’adressait à un public d’adulte et non à des enfants ?

C’est pour répondre à cette question, que je me suis dis, Jeanne Benameur s’est perdue en route. Il faut donc lire un deuxième ouvrage qui finira de tirer une conclusion sur l’auteur.
Une conclusion qui sera peut être différente de celle que nous attendons…..

 

 

 

 

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